RESAOLAB

7 pays de l’Afrique de l’Ouest inventent une nouvelle forme de coopération dans le domaine de la santé

22 octobre 2013 - Cotonou (Bénin)

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La Fondation Mérieux annonce le lancement du nouveau programme RESAOLAB, le Réseau d’Afrique de l’Ouest des Laboratoires d’Analyses Biologiques, lors d’une semaine d’échanges placée sous la haute autorité de Mme Dorothée Akoko Kindé Gazard, ministre de la Santé du Bénin.

Une soixantaine de partenaires venant d’une dizaine de pays participent à l’événement. Ce réseau inter-pays a été initié par la Fondation Mérieux en 2009 en collaboration avec les ministres de la santé du Burkina Faso, du Mali et du Sénégal. À la demande des ministères des pays voisins, une nouvelle phase de RESAOLAB est lancée le 22 octobre avec l’extension du réseau à quatre nouveaux pays : le Bénin, la Guinée, le Niger et le Togo. Il est mis en œuvre grâce au soutien de l’Agence Française de Développement et de la Fondation Mérieux, qui ont cofinancé la première phase du programme, ainsi que la Coopération Internationale Monégasque, la Fondation Stavros Niarchos et la Banque Islamique de Développement qui ont prévu de se joindre au financement de la deuxième phase du programme pour un budget total d’environ 8 millions d’euros. L’OMS, l’OOAS et l’UEMOA accompagnent également cette initiative.

Un système de laboratoires de biologie fournissant des services de qualité est une condition indispensable pour améliorer l’état de santé des populations. Toutefois, le diagnostic est le domaine qui a bénéficié le moins des aides multilatérales et de l’investissement des gouvernements.

RESAOLAB est le premier programme régional qui apporte une réponse à cette problématique de santé publique. Il prend en compte l’ensemble des facteurs qui affectent la gouvernance et la performance des laboratoires. Son action est menée sur 3 axes prioritaires :

  • la formation initiale et continue des équipes des laboratoires ;
  • la gestion de la qualité des analyses effectuées par les laboratoires ;
  • l’appui à la surveillance épidémiologique.

La première phase de RESAOLAB a permis le déploiement d’importants programmes de formation continue, l’équipement de laboratoires de formation et d’assurance qualité, des outils au service de la surveillance épidémiologique et la constitution d’un réseau inter-pays très dynamique. Aujourd’hui, dans les trois premiers pays, plus de 300 laboratoires publics et privés font partie du réseau.

Le programme a été conçu avec les acteurs de santé ouest-africains et représente une coopération sud-sud réussie. Dans la deuxième phase du programme qui sera élaboré pendant cette semaine à Cotonou, les responsables RESAOLAB des nouveaux pays membres seront aidés par les équipes de la première phase du programme qui se rendront sur place pour partager leur expérience.

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