Contexte
Pour prévenir ou apporter une réponse appropriée à de nouveaux phénomènes épidémiques et autres urgences de santé publique, la Banque Mondiale appuie le programme pour le Renforcement des Systèmes de Surveillance des Maladies en Afrique de l’Ouest (REDISSE). Ce programme vise à renforcer les systèmes régionaux et nationaux de surveillance et de riposte. Lancé officiellement en 2016, il regroupe un ensemble de projets multisectoriels qui ont visé dans un premier temps les pays de la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Mauritanie. La quatrième phase de financement a été lancée en 2020 et s’est étendue à l’Afrique centrale.
En Afrique centrale, le programme se compose d’une dimension régionale – regroupant l’Angola, la République Centrafricaine, la République démocratique du Congo, la République du Congo et le Tchad – gérée par la Communauté Économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), et d’une dimension nationale dans chaque pays.
La dimension régionale du programme en Afrique centrale a pour objectif de renforcer les réseaux de laboratoires suivant une approche intégrée de la santé (humaine, animale et environnementale).
Développer les systèmes de laboratoires est en effet un moyen d’étendre le rôle des laboratoires au-delà du rôle primaire d’établissement de diagnostic pour la prise en charge des patients. Ainsi, les laboratoires endossent diverses fonctions telles que la détection et la réponse aux épidémies, la collecte et la remontée des données, ou encore la surveillance transfrontalière des maladies et de la résistance antimicrobienne dans une dimension One Health.
Forte de son expérience, la Fondation Mérieux a été mobilisée par le programme régional piloté par la CEEAC pour apporter son expertise dans le renforcement de la surveillance basée sur les laboratoires.