Projet

A Kinshasa, l’INRB accueille les partenaires du projet de renforcement de ses capacités

22 avril 2025 - Kinshasa (République démocratique du Congo)

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En République démocratique du Congo, le projet de renforcement des capacités de l’Institut National de Recherche Biomédicale de Kinshasa, mené par la Fondation Mérieux en partenariat avec l’Agence française de développement, se poursuit. Une nouvelle mission s’est tenue, du 6 au 12 avril 2025, pour avancer sur les objectifs de gouvernance, bactériologie et parasitologie du projet.

Un groupe de personnes dans un laboratoire médical, avec un technicien assis au microscope et d'autres personnes debout en discussion. Le laboratoire est bien éclairé avec des fenêtres, des équipements de laboratoire sur les plans de travail, et des armoires de rangement.

La délégation du projet lors de la visite du laboratoire de la maternité de Kingasani

Cette nouvelle mission a réuni plusieurs parties prenantes du projet, notamment des experts et représentants de l’Agence française de développement (AFD), de la Fondation Mérieux, du Laboratoire National de Référence du paludisme en France (AP-HP Université de Sorbonne), un Expert International en bactériologie, l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) et des institutions bénéficiaires.

Après différentes rencontres entre les équipes, les délégations ont eu l’occasion de visiter plusieurs sites impliqués dans le projet, tels que les laboratoires de l’INRB Kinshasa, les Cliniques Universitaires de Kinshasa (CUK), la clinique N’Galiema, les maternités de Binza et de Kingasani, ainsi que des partenaires techniques et financiers tels que le PNLP et Expertise France.

Ces visites et temps de travail ont permis d’aborder les thématiques clés du projet, en se concentrant sur les activités de parasitologie et de bactériologie. Les visites de terrain ont permis de discuter avec les Directeurs des institutions bénéficiaires, avec les équipes techniques des laboratoires et observer le plateau technique de chaque laboratoire. Ces constats vont permettre de mieux orienter l’accompagnement proposé par le projet (i.e. équipements, consommables et formations). Cette mission a également permis de tenir le premier Comité Technique pour le suivi du projet en présence des experts internationaux en appui.

Il s’agit de la troisième mission menée cette année dans le cadre du projet. La première s’est tenue en janvier et a mobilisé une équipe du siège de la Fondation Mérieux à Kinshasa. Elle a permis d’organiser le premier comité de pilotage annuel du projet. La deuxième a vu le déplacement de l’équipe de parasitologie de l’INRB et de la Fondation Mérieux à Paris en mars, pour débuter la collaboration avec le Laboratoire National de Référence du paludisme en France et la société MYC.  Ces dernières ont développé une application utilisant l’intelligence artificielle nommée MalarIA qui sera testée en République démocratique du Congo via l’implication de l’INRB et de son réseau de laboratoires.

A propos du projet

Ce projet d’appui à l’Institut National de Recherche Biomédicale à Kinshasa est né de la collaboration bilatérale entre la République démocratique du Congo et la France. L’Agence française de développement a sélectionné la Fondation Mérieux afin d’assurer la maitrise d’ouvrage de cette initiative. Le projet a été lancé officiellement en janvier 2025.

L’objectif principal du projet est de renforcer les capacités organisationnelles et techniques de l’INRB dans ses missions de Laboratoire national de santé publique en prenant en compte la réduction des inégalités de genre. 

Pour répondre à cet objectif principal, le projet comporte trois objectifs spécifiques :

  • Optimiser l’organisation de l’INRB en matière de capacité d’accueil de ses services technico-administratifs, de gouvernance institutionnelle et de management de la qualité.
  • Renforcer les capacités de l’INRB dans sa mission de Laboratoire national de référence et son action sur la réduction des inégalités de genre, ainsi que redynamiser son rôle d’appui technique aux hôpitaux dans le domaine de la résistance aux antimicrobiens et du paludisme.
  • Renforcer la formation pratique hospitalière des futurs biologistes médicaux en microbiologie en y intégrant la prise en compte des enjeux de genre.

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