Projet

Le projet APRECIT pour l’amélioration de la prise en charge de l’infection tuberculeuse a officiellement démarré

30 octobre 2020 - Antananarivo (Madagascar)

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La journée de lancement officielle du projet APRECIT « Évaluation des stratégies pour améliorer le dépistage et la prise en charge globale de l’infection tuberculeuse latente au Cameroun et à Madagascar » s’est tenue le 30 octobre à l’Institut Pasteur de Madagascar.

Les invités à la journée de lancement du projet APRECIT

Crédits photo : Institut Pasteur Madagascar

Le coup d’envoi de ce projet a été donné à Madagascar, en présence du Dr Manuella Vololoniaina représentante du Ministre de la Santé Publique, du Dr Voahangy Rasolofo, Directrice Scientifique de l’Institut Pasteur de Madagascar, de Monsieur Marc Bonneville, Directeur Général adjoint de la Fondation Mérieux et de Madame Veronica NOSEDA, représentante d’Expertise France.

Le projet, mené en partenariat avec les Instituts Pasteur de Madagascar et du Cameroun grâce au soutien financier de l’Initiative 5% d’Expertise France, a pour objectif d’évaluer les stratégies mises en place afin d’améliorer le dépistage et la prise en charge globale de l’infection tuberculeuse latente au Cameroun et à Madagascar.

La tuberculose demeure la première cause de décès par infection dans le monde. Pourtant lorsqu’elle est active et détectable, elle peut être traitée. L’infection tuberculeuse latente quant à elle, est asymptomatique et suscite de plus en plus d’inquiétudes. Les personnes atteintes d’infection tuberculeuse latente constituent un important réservoir humain pour la tuberculose, les efforts déployés pour mettre fin à l’épidémie mondiale de tuberculose se heurtent donc à un défi de taille. Pour éliminer la TB d’ici 2050 conformément à la stratégie de l’OMS pour mettre fin à la tuberculose, il est nécessaire de mettre en place une gestion programmatique des individus atteints d’infection tuberculeuse latente.

En partenariat avec les programmes nationaux de lutte contre la tuberculose à Madagascar et au Cameroun, le projet assurera le recensement et le suivi de 2500 sujets contacts par des agents de santé communautaires.

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