RESAOLAB

Le Sénégal accueille les principaux acteurs ouest-africains de la biologie médicale : 4e Comité de Pilotage International du Réseau d’Afrique de l’Ouest des Laboratoires d’Analyses Biologiques

18 janvier 2017 - Dakar - Sénégal

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Près de 70 participants, comprenant les principaux acteurs de la biologie médicale du Bénin, du Burkina Faso, de Guinée, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo, se réunissent à Dakar au Sénégal du 18 au 20 janvier 2017 dans le cadre du 4e Comité de Pilotage International de RESAOLAB (Réseau d’Afrique de l’Ouest des Laboratoires d’Analyses Biologiques) afin de partager les avancées réalisées pour mieux lutter contre les épidémies et renforcer les services des laboratoires.

4e Comité de Pilotage International du Réseau d’Afrique de l’Ouest des Laboratoires d’Analyses Biologiques

RESAOLAB est un réseau novateur qui vise à accroître l’accès à un diagnostic de qualité pour les personnes vulnérables en Afrique de l’Ouest. Cette réunion annuelle du réseau aura lieu sous la haute autorité de Mme Awa Marie Coll Seck, Ministre de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal, en présence notamment du Directeur de Cabinet du Ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal, du Pr Iyane Sow, Directeur des Laboratoires du Sénégal, d’un représentant de l’Agence Française de Développement (AFD) pour le Sénégal et du Dr François-Xavier Babin, Directeur du Développement International de la Fondation Mérieux.

L’événement permettra de dresser l’état des lieux des réalisations de l’année 2016 et d’assurer coordination et gestion optimale du réseau. Lors d’ateliers conjoints entre RESAOLAB et le programme WARDS (West African Regional Disease Surveillance), les participants évoqueront l’avancement de projets portant sur des sujets tels que la collecte et la remontée des données épidémiologiques pour renforcer la surveillance des maladies et accélérer la riposte aux épidémies, la formation, la collecte et le transport d’échantillons ou encore la résistance aux antimicrobiens, qui constitue une menace croissante pour la santé publique.

Membre de RESAOLAB depuis 2009, le Sénégal a ainsi créé une Direction Nationale des Laboratoires et bénéficié de la rénovation de centres de formation continue à Kaolack, Kolda et Saint-Louis, et de la construction d’un nouveau Laboratoire National de la Santé Publique (LNSP) à Thiès. La formation initiale et continue des personnels de laboratoire a été renforcée : 33 sessions de formation ont été dispensées et 22 bourses ont été attribuées pour le diplôme en biologie (DES). Pour améliorer les services des laboratoires, 118 laboratoires sont supervisés dans le cadre d’un plan national de qualité et 15 laboratoires testent actuellement un nouveau système informatisé de gestion des données.

À propos de RESAOLAB

Le Réseau d’Afrique de l’Ouest des Laboratoires d’Analyses Biologiques a été initié par la Fondation Mérieux en 2009 en collaboration avec les ministres de la santé du Burkina Faso, du Mali et du Sénégal. Quatre nouveaux pays ont rejoint le réseau en 2013 : le Bénin, la Guinée, le Niger et le Togo. Le programme est mis en œuvre grâce au soutien de l’Agence Française de Développement, la Banque Islamique de Développement, la Coopération Internationale de la Principauté de Monaco, la Fondation Stavros Niarchos et la Fondation Mérieux. L’Organisation mondiale de la Santé et l’Organisation Ouest Africaine de la Santé accompagnent également cette initiative.

Un système de laboratoires de biologie fournissant des services de qualité est une condition indispensable pour améliorer l’état de santé des populations.

RESAOLAB est le premier programme régional qui apporte une réponse à cette problématique de santé publique. Conçu avec les acteurs de santé ouest-africains, il prend en compte l’ensemble des facteurs qui affectent la gouvernance et la performance des laboratoires.

Son action vise 6 objectifs prioritaires :

  • améliorer les services de laboratoires par la mise en place d’un système qualité standardisé ;
  • renforcer la formation initiale et continue des personnels de laboratoire ;
  • mettre en place un système de gestion des informations dans les principaux laboratoires du réseau ;
  • renforcer les systèmes nationaux d’achats, de maintenance et de gestion de laboratoire, via une approche régionale ;
  • contribuer à l’augmentation du financement des systèmes de laboratoires ;
  • renforcer la gouvernance régionale et nationale des systèmes de laboratoires.

Avancées

  • Plus de 700 laboratoires publics et privés mis en réseau et supervisés dans 7 pays ;
  • Plus de 800 techniciens de laboratoire formés dans plus de 100 sessions ;
  • 45 laboratoires équipés d’un système informatisé de gestion de laboratoire (SIGL) pour un appui à la surveillance épidémiologique ;
  • Un programme de perfectionnement comprenant 14 modules de formation ;
  • Plus de 25 centres de formation continue construits ou en cours de conception dans 7 pays ;
  • Plus de 200 laboratoires bénéficient d’un programme de contrôle de qualité externe.

En savoir plus sur RESAOLAB

À propos de WARDS

Grâce au Fonds Catalyseur de Croissance pour l’Afrique (ACGF), la Banque mondiale a offert une subvention de 10 millions de dollars pour la mise en œuvre d’un projet régional de surveillance épidémiologique, WARDS (West African Regional Disease Surveillance), auquel la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a apporté un complément de 1,5 million de dollars pour atteindre un budget total de 11,5 millions de dollars.

Ce projet, dont l’objectif est de renforcer la surveillance régionale de la maladie et les systèmes de réponse des États membres de la CEDEAO, a effectivement démarré ses activités en mars 2014 avec le recrutement d’une équipe de coordination et la signature des contrats des six partenaires d’exécution (OMS, CCISD, UiO, UiG, CDC et Fondation Mérieux).

WARDS a pour objectif de mettre en place, outiller et rendre fonctionnels 60 Centres épidémiologiques de surveillance (CSE) au niveau des districts dans les 15 pays.

La Fondation Mérieux coordonne la composante laboratoire du projet et apporte son expertise et son soutien technique pour renforcer les capacités du personnel de laboratoire dans l’ensemble des pays de la CEDEAO.

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