Projet RESAOLAB

RESAOLAB présente le bilan de la phase 2 du projet lors de son 5ème Comité de Pilotage organisé au Mali

12 décembre 2017 - Bamako (Mali)

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Le projet RESAOLAB a réuni à Bamako les partenaires et les membres du réseau pour son 5ème Comité de Pilotage International les 5 et 6 décembre 2017. Ce comité a permis de dresser le bilan des réalisations de la phase 2 et de faire le point sur la suite du programme. Un atelier dédié à la résistance antimicrobienne, défi de santé publique grandissant, ainsi qu’une table ronde sur le futur des jeunes chercheurs en Afrique de l’Ouest ont également été organisés à cette occasion.

RESAOLAB présente le bilan de la phase 2 du projet lors de son 5ème Comité de Pilotage organisé au Mali

Pendant ces deux jours dédiés au domaine du laboratoire, près de 60 participants, comprenant les principaux acteurs de la biologie médicale du Bénin, du Burkina Faso, de Guinée, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo se sont réunis à l’Azalaï Grand Hôtel de Bamako. Le comité s’est déroulé en présence du Conseiller Technique du ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique du Mali, de Dr Milleliri représentant de l’Ambassade de France, Mr Adrien Absolu représentant de l’Agence Française de Développement, Mme Cécile Dakouo de la Direction de la Coopération Internationale de Monaco et de Benoit Miribel, Directeur Général de la Fondation Mérieux.

Synthèse de la seconde phase du projet (2013-2017)

La phase 2 de RESAOLAB a en effet permis, principalement par la création de 3 directions de laboratoire, de mettre en place un plaidoyer en faveur du secteur du laboratoire.

Le projet a également contribué à la réalisation de 7 plans qualité, la supervision de près de 1 000 laboratoires et au soutien à la formation par le développement de bourses (plus de 130 bourses entre 2013 et 2017) et de cours (217 sessions de formation continue). Des outils pédagogiques ont également été mis au point : 13 modules e-learning développés ces 4 dernières années.

Pour faciliter la gestion des données, RESAOLAB a accompagné la mise en place de LabBook, système informatisé de gestion du laboratoire (SIGL) dans les 7 pays et formé 63 personnes à son utilisation.

RESAOLAB a initié dans chaque pays membre de réelles dynamiques en faveur du laboratoire comme la mise en place de cartographie des laboratoires, le développement de politiques et plans stratégiques des laboratoires ou encore des réflexions sur le référencement des échantillons.

Ces bases mises en place lors de la phase 2 ont permis de démarrer des initiatives dont l’impact et la durée dépassent le projet lui-même.

La suite de RESAOLAB : du projet au programme

A la suite de la présentation de chaque représentant sur l’avenir de RESAOLAB dans leur pays et leur stratégie pour continuer de développer les acquis du projet, les membres ont décidé de la poursuite de RESAOLAB et de ces nombreux impacts nationaux et régionaux.

Pour compléter cette vision des nouveaux défis à relever, un atelier sur la résistance antimicrobienne a été proposé aux participants. Celui-ci a permis de sensibiliser les participants sur la nécessité de créer un observatoire de la résistance en Afrique de l’Ouest, projet déjà porté au sein du programme par le Dr Abdoul-Salam Ouedraogo et le Pr Salou Mounerou, deux jeunes chercheurs ayant reçu le prix Jeune Investigateur de l’Institut Mérieux. Dans cette optique, des liens avec l’African Society of Laboratory Medicine (ASLM) et l’AARAM (Association Africaine pour la recherche et le contrôle de la Résistance Antimicrobienne) ont été tissés pour suivre le développement de cette initiative. Les interventions du représentant de l’OMS Afro, Dr Lucien Manga, et du Dr Djeneba Sy Sylla, en charge du programme One Health au Mali, ont enrichi les discussions.

Les ateliers ont été suivis d’un forum de discussions animé par le Pr Ogobara Doumbo sur le futur des jeunes chercheurs en Afrique de l’Ouest, en présence de l’ancienne ministre de la Santé du Mali, Dr Marie-Madeleine Togo.

La prochaine réunion RESAOLAB aura donc lieu en mai 2018 à Dakar, à l’occasion du Forum International de la Biologie en Afrique (FIBA).

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